Le bambou fait partie des végétaux considérés comme invasifs, car une fois installés, il colonise les terrains et il est presque impossible de les déloger. Chaque année au printemps, de nombreux petits chapeaux pointus surgissent jusqu’à 50 m de la touffe-mère. Ces germes, appelés turions, poussent à toute vitesse . Certains peuvent pousser plus 30 cm en une nuit, mais il y en a de plus rapides encore, cela dépend de la variété et des conditions météo. Alors au lieu de les arracher ou de les broyer pour les détruire pourquoi ne pas en profiter pour réaliser de délicieux plats, abondant et luxueux? Il faut dire que TOUTES les pousses de bambou sont comestibles, elles seront juste plus ou moins amères La pousse de bambou est bien dodue, tendre et juteuse ? Puis-je la casser à sa base sans effort ? Alors, pas d’hésitation, elle va faire le repas! Même lorsque le turion a dépasser le tade de pousse, sa pointe reste tendre sur plus de 30 cm, en tout cas pour la variété de la photo. On coupe alors le bambou grandi à sa base et on sépare la tête qui est tendre, on doit pouvoir couper au couteau sans effort. Je fais sécher le reste pour en faire des objets ou autre. Après un épluchage des feuilles grossières (mais les jeunes feuilles peuvent rester car tendres), l'on découvre le coeur que l'on fends en deux pour mettre à cuire. Les bois tout jeunes peuvent être très tendre également et rejoindre le bouillon, seuls les noeuds peuvent être un peu plus fermes et être écartés. Les faire cuire à ébullition de 4 à 8mn, laisser refroidir et utiliser en salade ou en légumes sautés ou accompagnement de viandes ou de poisson. On peut les conserver une dizaine de jours dans de l'eau salée et au frigo. On peut aussi les mettre en conserve pour les retrouver plus tard... Et après on peut imaginer nombre de plats! Pour ceux qui savent faire, on en fait de délicieux sushis accompagnés de crevette, de poisson. Bref le nombre de recettes à imaginer est innombrable. Le bambou possède des propriétés médicinales qui le rende très intéressant. Il partage avec la prêle certaines propriétés précieuses (richesse en silice, minéraux et oligo-éléments) et a l'avantage d'être plus agréable et pratique à prendre. Quelques propriétés connues: anti-inflammatoires, antirhumastismales, aphrodisiaques, expectorantes, fébrifuges, toniques... A vos récoltes et vos fourneaux!
0 Commentaires
Pour quelques bocaux: Les quantités sont à adapter selon les goûts.
On prendra les jeunes pointes et on évitera de prendre les fleurs et les graines. En saison de fleurs et graines on ne prendra que les feuilles.
Dans mon village, il y a longtemps de ça (J'ai maintenant + de 60 piges) au printemps, on sortait lentement de l'hiver qui a épuisé les réserves de nourriture. Alors nos mères se rabattaient sur ce qui poussait dans les champs avec les blés ( pissenlit, mauve, feuilles de navets , etc..) et elles en préparaient des potages ou des soupes pour le soir avec des croûtes de pain, et ainsi on se réchauffait l'estomac. Les gens du village étaient pauvres et vivaient en autarcie ( leurs propres produits agricoles et d'élevage). Maintenant, c'est chose dépassée. J'ai une recette comme ça, (souvenir de grand'mère). Origine de la recette: Haute Moulouya , à la sortie du versant SSE de l'Atlas ( Ai Oufella Itzer, Route Meknes-Errachidia) Du pissenlit à volonté ( 500 g) Lavez , hachez et faites ramollir dans un peu de beurre. Un oignon effilé et à ramollir aussi dans du beurre puis à jeter avec le pissenlit et un petit bouquet de coriandre hachée au fond de la marmite. Ajoutez de l'eau (1 l ou un peu plus) . Salez et poivrez à votre goût. Laisser bouillir. Entre temps préparez une pâte à crêpes avec la farine. Ajoutez la au bouillon tout en remuant ( attention aux grumeaux). Laissez mijoter et remuer de temps à autre ne laissez pas trop épaissir. Servez chaud avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Bon appétit! Recette gentiment donnée par Omar Hamzaoui S'il en est une qu'il faut avoir dans son jardin, et dans sa pharmacie c'est bien le cassis. Pour ceux qui n'ont pas de jardin pourquoi ne pas essayer de le mettre sur le balcon, car en effet la présence de cet arbuste dans notre environnement direct permet de ne plus courir chez le pharmacien pour acheter au kg les doliprane et autre AINS qui font croire au soulagement tout en détruisant, souvent à doses thérapeutiques, d'une manière irrémédiable, chronique ou aiguë, le foie et les reins. Voir ici à titre d'exemple Bien que le cassis ne soit pas seul avec ses merveilleuses propriétés (le rumex, le frêne, la reine des prés, et tant d’autres, je fournirais la liste prochainement), il a l'avantage d'être excellent au gout et de pouvoir partager notre vie proche comme un compagnon bienveillant. La plante entière est utilisable, ses fruits, ses feuilles, son bois et ses racines. Son action stimulante sur les reins, le foie, la rate en font un excellent éliminateur de l’acide urique et de l’urée, responsables de tant de douleur, de courbatures, dans nos articulations, nos muscles, bien que n'étant pas les uniques raisons de douleurs. Cela en fait un excellent antirhumatismal et antigoutteux. Généralement, on ressent un soulagement dès la première journée de prise, le sentiment est libératoire et si l’on prolonge plusieurs jours, l’action est très durable dans le temps après l’arrêt.
L’idéal est de faire une tisane d’une quinzaine de feuilles fraîche ou une décoction de morceaux de branches ou de racines. (elles peuvent être séchées mais de moins d’un an, sinon c’est comme du vieux foin et perd ses propriétés au fil du temps, d’où la mauvaise réputation des tisanes vendues en pharmacie, elle sont rarement fraîches. Combien de fois ai-je entendu, « les plantes ça marche pas… »). Je préconise de préparer cette boisson par litre et de la boire d’une manière courante au cours de la journée, chaude ou froide, on prolonge jusqu’à ressentir le soulagement qui doit être profond et évident. Il est également le compagnon de nos dorsalgies courantes, nous évitant "d'être coincé", en l'absence de pathologie grave et particulière. Sinon, le cassis est aussi le compagnon de nos migraines qu’il calme ainsi que les troubles circulatoires de la ménopause. Sa richesse en vitamine en fait une boisson dynamisante et revitalisante dont les effets se font sentir en quelques jours, il protège de la grippe. En fait la liste de ses indications est longue, je pourrais y rajouter qu’il lutte contre l’hypertension, l’artériosclérose, son action contre l’oligurie et anti pléthorique contribuant largement à lutter contre ses pathologies. Si vous voulez plus de détail à son sujet, je conseille de consulter le livre du Docteur Valnet « la phytothérapie », qui a détaillé d’une façon très précise et scientifique toute l’action du cassis. C’est aussi une tinctoriale qui donne avec ses vieux bois et d’après mes premières expériences, un délicat orangé. Mais je trouve dommage d’en faire de la couleur, vu sa préciosité. Pour ceux qui doutent encore, il ne leur reste qu’à essayer et il constateront rapidement qu’il peuvent largement diminuer leurs prises de paracétamol et autres AINS qui ne font que donner une sensation de cessation de douleur, mais en aucun cas en soulager la cause, inhiber une douleur ne fait qu’en masquer la cause mais les dégâts se prolongent en silence. C’est un peu pour ceux qui connaissent, de couper le nerf responsable de la boiterie du pied d’un cheval, on peut s’en servir encore quelques temps mais il sera vite foutu, irrémédiablement. Bientôt une journée rencontre sur ces simples qui peuvent nous aider au quotidien à surmonter les diverses douleurs et maux qui nous affectent, nous évitant la toxicité des remèdes qui n’enrichissent que certains. Juste le temps que le printemps nous les offre, elles préparent leurs venues…elles sont gratuites, en quantité généreuse, à portée de main. Le printemps est là, on le sent, on l’attends et l’on sent dans nos corps, dans nos os la fatigue accumulée de l’hivers. Qui n’est pas épuisé en ce début de saison ? Elle est rude, d’autant plus qu’une lune rousse est venue ajouter à cette énergie puissante, tantôt dévastatrice mais poussant vers la vie. Mais Mère Nature fait bien les choses et la plupart des végétaux pointant le bout de leur nez nous apportent la petite cure dépurative et régénérante salvatrice. Déjà on peut consommer quotidiennement les pissenlits qui poussent en abondance ou les prendre en tisane, racines et feuilles, ils ont beaucoup à nous apporter. « Le rinçage du filtre rénal et l’essorage de l’éponge hépatique » selon J. Brel. Tout est dit ou presque dans cette phrase. Ses indications sont multiples et pour en retenir les plus importantes ceux qui souffrent de cholestérol et d’athéromatose, de rhumatismes, de problème intestinaux du à la constipation, insuffisance du foie et d’angiocholite y trouverons sans aucun doute un merveilleux allié dans l’amélioration de leur état. Et si on a rien de tout cela, tant mieux, on fera quand même un bien fou à notre organisme en lui faisant le cadeau de cette cure printanière. On peut faire sécher les racines et les feuilles pour utiliser dans le temps .Ensuite peut entrer dans notre quotidien, l’ortie. On se nettoie avec le pissenlit et on continue avec la douceur ferme de cette plante présente partout. Ces feuilles feront de délicieuses soupes et l’on peut en prendre quotidiennement en tisane. Elle combat la fatigue générale, l’anémie, le rachitisme. C’est un coup de fouet pour l’organisme, je disais moi-même lorsque je l’utilise, « qu’elle réveillerait un mort ». Contre les diarrhées graves et tenaces, elle apporte souvent la guérison ou les remèdes classiques ont échoué (de mes propres expériences sur les veaux, les agneaux, les chevreaux dits « condamnés). Enfin, les rhumatisants et les ulcéreux (estomac et intestins) seraient bien avisés de la prendre quotidiennement en guise de thé ou autres.Encore une fois, je résume vite fait car je veux passer à la troisième qui complétera cette cure. (Il y en plein d’autres mais plus tard je vous dit…) Une plante pourchassée de nos jardin, une nuisible envahissante selon les dires, le Rumex ou Patience commune C’est la racine qu’il faut utiliser, c’est un tonique puissant, dépurative et anti anémique. Bon, son goût n’est vraiment pas très attractif, elle est assez amère. Elle vient en renfort dans le cas de diabète, d’hépatisme, de rhumatisme chroniques, les anémies… Bref même si on n’a pas tout cela, la rajouter à la cure printanière est le bienfait que l’on peut offrir à notre si brave corps, à qui l’on en fait tant endurer…Il la mérite bien. Moi je l’aime bien cette plante à grosses racines jaunes, d’ailleurs c’est aussi une tinctoriale. voir ici. Pour plus de détails, consulter « la Phytothérapie » et « Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales » de Jean Valnet. Edition « le livre de poche » On enterre l’hiver et avec la toux, la crève et autres mouchages. Et qui, comme d’un fait exprès, pointe le bout de ses pétales? Deux charmantes petites fées des talus, qui avec, pour une fois on ne se contentera pas de faire des bouquets pour décorer la table et amuser les enfants. J’ai nommé la fée pulmonaire (elle) et la fée primevère officinale (coucou). La pulmonaire, comme son nom l’indique apportera douceur aux affections bronchiques par ses propriétés pectorales, adoucissantes, émollientes et astringentes. Elle est également sudorifique comme la bourrache. On peut mélanger ses feuilles et ses fleurs à celles du coucou, quoique chez ce dernier, on prenne aussi ses racines aussi car elles sont plus puissantes. La primevère officinale (Du latin primum premier et ver le printemps). combat efficacement la grippe, la bronchite, la pneumonie, et calme les toux de la coqueluche. Elle possède également une action contre les céphalées et serait un bon anti-migraineux car elle a des propriétés antispasmodiques et analgésiques. Comme elle est également diurétique, elle a une action sur les névralgies, les rhumatismes et la goutte. Ses actions n’arrêtent pas la, et l’auteur l’indique (le Docteur Valnet) dans les cas de vertige, d’hystérie, les vomissements, les convulsions infantiles… On peut les faire sécher et les conserver dans un bocal pour les avoir sous la main tout au long de l'année. Si l’on réuni ses deux fées dans une tisanière en verre, nos yeux seront ravis par les harmonies de jaune, de violet et de vert…De la beauté avant de se soigner, que peut-on désirer de mieux ?. La primevère officinale (Du latin primum premier et ver le printemps). combat efficacement la grippe, la bronchite, la pneumonie, et calme les toux de la coqueluche. Elle possède également une action contre les céphalées et serait un bon anti-migraineux car elle a des propriétés antispasmodiques et analgésiques. Comme elle est également diurétique, elle a une action sur les névralgies, les rhumatismes et la goutte. Ses actions n’arrêtent pas la, et l’auteur l’indique (le Docteur Valnet) dans les cas de vertige, d’hystérie, les vomissements, les convulsions infantiles… On peut les faire sécher et les conserver dans un bocal pour les avoir sous la main tout au long de l'année. Si l’on réuni ses deux fées dans une tisanière en verre, nos yeux seront ravis par les harmonies de jaune, de violet et de vert…De la beauté avant de se soigner, que peut-on désirer de mieux ? Samedi dernier, lors de la sonorisation de plusieurs concerts en extérieur, mon cher et tendre, sonorisateur pour la circonstance, se paie le luxe de se faire le claquage des grands sportifs. Il faut dire qu’il a la détestable habitude de « décoller » à froid et vivement de la chaise sur laquelle il est capable de rester planté des heures sans boire ni manger, tel un chameau qui traverse les étendues désertiques. Je me suis demandé comment cela n’était pas survenu avant…à la vue de la si mauvaise gestion de sa magnifique musculature.
Il a donc senti, en râlant, un net choc dans son mollet, caractéristique du claquage du muscle correspondant, appelé triceps sural. Plus possible de bouger ! Douleur fulgurante et mollet qui gonfle immédiatement avec un trou très net dans le muscle, trou qui indique les fibres ayant cassées. Bon le têtu continue son boulot (remarque il n’avait pas le choix) jusqu'à pas d’heure, joue aussi de son violon et fini par se rendre aux évènements, vaincu par la douleur. Verdict du claquage : 3 à 6 semaines de repos pour réparer. Mesure du mollet à la première journée 42 cm de tour au lieu de 38 pour l’autre, soit un sacré hématome, chaud et dur, 4 cm de différence. Je commence par obliger l’homme à se coucher et lui dit qu’il ne quittera son canapé que lorsque la mesure du tour de mollet me satisfera, en effet tant que l’inflammation et l’hématome sont si importants pas de cicatrisation possible du muscle blessé car le gonflement empêche une bonne circulation. Je sort mes kilos d’argile, l’huile essentielle de lavande et d’eucalyptus, vais chercher au jardin des feuilles, fleurs et bois de cassis et commence le traitement. Il faut être persévérant et soigner sans relâche car ces puissantes médecines demandent d’être constantes pour la bonne finalité. Il faut savoir qu’une plaie, même très grave, correctement prise en charge et si il n’y a pas de problème immunitaire particulier et en l’absence d’infection doit mettre de 3 à 5 jours pour sa cicatrisation. Hors un claquage c’est une plaie intérieure, et même si on ne la voit pas, cela reste une plaie. Application bi quotidienne d’argile aux huiles essentielle en un cataplasme de 1cm au moins, étendu sur les ¾ du mollet. Le soulagement est immédiat. Retrait de l’argile 5 à 6 heure après application, il ne faut surtout pas laisser sécher l’argile ! En parallèle, je le gave de décoction de cassis, qui comme nous l’avons vu, est un puissant anti inflammatoire. Les mesures quotidiennes du mollet indiquent une régression rapide de l’hématome, il passe à 40cm de tour au deuxième jour. Jusqu’au cinquième jour les déplacements sont pénibles, la douleur est passée de vive à sourde et il faut les béquilles et rester couché. On est loin des 3 à 6 semaines habituellement indiqué pour cette blessure. Et hop tout change, au jour 5, la douleur s’est presque évaporée, la station debout est possible ainsi que la marche et le voilà en train de répéter les morceau de musique avec ses amis musiciens. Le muscle s’est déjà refait…Mais il ne faut pas s’endormir sur les lauriers et continuer le traitement plusieurs jours encore, une rechute est toujours possible. Ces puissants remèdes marchent très bien sur les entorses également, je les utilisais sur moi-même lorsque j’avais l’exploitation agricole et que j’ai été atteinte d’entorse aux genoux. Je mettais moins d’une semaine pour recavaler (doucement et prudemment quand même, dans les champs). Je n’utilisais plus mes attelles (je me retrouvais toute démusclée après et la récupération était longue), ni aucun remède conventionnel et refusé l’opération qui devait réparer mes ligaments, je me soignais comme je soignais mes chevaux atteint de boiterie, rien de tel qu’un remède de cheval pour certaines choses…. |
Eléonore MoineLes plantes médicinales, à portée de main de tous dans l’environnement, constituent une façon saine et ancestrale de se soigner. Retrouvons ces connaissances... ArchivesRecherche mots clefs
Tous
|